Dimanche, le jour ou l'on se quitte, parfois pour mieux se retrouver comme dirait Lavilliers. L'on roule, l'on roule, et les souvenirs prennent place dans le paysage. Les alentours deviennent une galerie où les émotions s'installent, ce qui n'est habituellement qu'un moyen devient une fin.
Une fin illusoire qui nous tiraille. Conscient qu'il ait fallu prendre la route,
mais plus attaché au départ qu'à l'arrivé. L'intensité monte, la raison lui fait contrepoids,
et la tristesse, la peine et la nostalgie seront les fondateurs d'une mélancolie à venir.
Puis l'on réfléchit, et se rend compte qu'au fond, tout est éphémère, éphémère comme la vie,
alors plutôt que de survivre dans le remords et la nostalgie, et donc quelque part mourir en soi,
autant construire avec plaisir et être tiré par les éphémérités à venir.
Car au fond, tout est dans le coup d'oeil.
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